Par Augustin Levesque-Mongrain
Jarad A. Higgins alias Juice WRLD s’est éteint à l’âge de 21 ans après avoir consommé en trop grande quantité du Percocet, un opiacé très puissant. Bien que les premiers secours lui aient administré du naloxone, antidote contre ce stupéfiant, le rappeur américain n’a pas repris connaissance et a été déclaré mort le 8 décembre dernier vers 3h du matin à Chicago.
Le jeune artiste très apprécié par la génération Z était l’un des piliers de la vague des « SoundCloud rappers ». C’est sa chanson Lucid Dreams qui l’a fait connaître aux yeux du grand public. Ce morceau a presque atteint le milliard d’écoutes sur la plateforme de musique Spotify.
Le natif de Chicago souffrait de problèmes de consommation. C’est un dur combat qu’il a perdu dimanche dernier tout comme le rappeur Lil Peep, qui est mort d’une surdose accidentelle de Xanax en 2017.
Après l’assassinat de XXXTentacion en 2018 et la surdose mortelle de Lil Peep en 2017, les artistes surnommés emo rapper ou SoundCloud rapper tombent les uns après les autres.
Y a-t-il des solutions? Voici quelques pistes de réponses.
Ce n’est pas un secret de polichinelle, la plupart des rappeurs parlent de drogues dans leurs textes. En vulgarisant, on peut les classer dans deux catégories distinctes. D’un côté, ceux qui parlent de leurs expériences avec certaines substances et qui n’en font pas l’éloge. De l’autre, ceux qui glorifient l’usage de stupéfiant. Faire l’apologie de la drogue peut pousser certaines personnes à penser que d’abuser de substances psychoactives est « cool » ou bien vu. Malheureusement, ce sont très souvent les adolescents qui sont influencés par ces discours et qui développent des problèmes de consommations en grandissant.
D’autre part, peut-être serait-il envisageable de renforcer les lois encadrant l’obtention de ces drogues afin d’éviter une autre tragédie comme celle-ci.
De plus, si les artistes parlent de moins en moins de substances psychoactives dans leurs chansons, cela pourrait peut-être mener à une diminution de la consommation de stupéfiant plus particulièrement chez les adolescents et les jeunes adultes, publics types des rappeurs.
Déjà, la mort de Juice WRLD a des répercussions. Trippie Redd a incité la communauté emo à faire le boycottage des substances illicites de types opiacés et il a affirmé arrêter d’utiliser celles-ci suite à la perte de son ami.
Espérons que le décès d’un autre artiste promis à un brillant avenir musical aura pour effet de réduire la consommation et la glorification de ces drogues ainsi qu’à un encadrement plus structuré pour réduire l’accès à ces stupéfiants qui détruisent des vies.