Les chroniques d’une révolution (partie II)

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Texte par Léonie Lussier, Histoire et Civilisation

Les américains sont prêts à se battre pour leurs patrie, mais ils n’ont pas de chef pour les guider. La nation est en quête d’une personne pour les diriger et se tourne vers le colonel qui a participé à la guerre de Sept-Ans et patriote ; George Washington. Le 15 juin 1775, le commandement en chef de l’armée continentale lui est confié. Washington,âgé de 43 ans, accepte cette lourde tâche qui lui est attribuée. La déclaration d’indépendance des États-Unis est signée le 4 juillet 1776 à Philadelphie par les 56 députés du congrès continentale. Du côté des anglais, c’est lord William Howe qui est à la tête de l’armée de Sa majesté. L’armée britannique va vite prendre possession d’une ville importante pour son port et pour la victoire de cette guerre ; New-York. Les Anglais y resteront jusqu’à la fin des hostilités. La guerre n’est pas en continue, plusieurs batailles se produisent sur plusieurs fronts. Les « red coats » prennent toujours plus de terrain et s’emparent de Philadelphie en septembre 1777. Dans toute la colonie, la guerre fait rage, mais pas seulement là. Benjamin Franklin, qui est pendant ce temps en France, à la cour du roi Louis XVI, essaie d’aller chercher l’appui des Français, grands ennemies de la couronne britannique.

Déjà, certain partisans de la liberté sont partis par eux même apporter leur aide aux rebelles. L’un d’eux est marquis de Lafayette, alors âgé de seulement 19 ans. Il va jouer un rôle important durant toute la guerre. Le 17 octobre 1777, les Américains gagnent une grande victoire à Saratoga, où le colonel Benedict Arnold devient un héro de guerre. Cette victoire convainc la France d’apporter de l’aide aux insurgés. L’hiver 1777-1778 est le plus dur que l’armée de Washington ait connu. Regroupés à Valley Forge et impuissant à cause du manque de ressources (vivres, couvertures, équipements, poudres, etc.) ils ne peuvent empêcher les forces britanniques de prendre de l’expansion dans la colonie. Plusieurs quittent la guerre, les soldats n’ont plus de paye, le Congrès a les coffres vides et l’espoir disparaît à mesure que l’hiver s’abat sur eux. Le baron Von Steuden, un Allemand venu porter main forte aux américains, va transformer le camp en centre d’entrainement. La milice étant en majorité partie en raison de l’arrêt de leurs payes ou du terme de leurs contrats, il ne reste que les volontaires qui se battent pour la liberté. Ils n’ont pour la plupart aucune expérience de la guerre avant celle-ci et sont peu organisés. Le baron va changer cela en leurs montrant la discipline et les techniques de la guerre. En mai, l’alliance avec la France est enfin conclue grâce à Franklin. Les Anglais, en apprenant la nouvelle, vont rapatrier leurs forces de Philadelphie à New-York, craignant une attaque de l’alliance franco-américaine qui leurs coûterait cher en hommes. Philadelphie, précieuse aux yeux des Américains, retourne aux mains des rebelles. C’est le compte de Rochambeau qui contrôle les forces françaises sur le terrain américain. La guerre n’est plus que terrestre, l’armée rebelle a maintenant une flotte qui est assez puissante pour attaquer la Royal Navy grâce à Rochambeau.

C’est le début de la fin.

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