Nouvelle littéraire

Par Augustin Lévesque-Mongrain Depuis hier, quelque chose de bizarre se passe, je peux penser. Cette capacité, pourtant donnée à tout le monde m’a été si soudainement enlevé. Je ne sais pas qui je suis ni même où je suis. Entre ces quatre murs beiges, il y a des personnes qui viennent me voir pour me parler comme si j’étais un enfant. Pourtant, ma peau est ridée et mon insignifiante vie tire à sa fin. Je

Par Simon Tanguay 19 ans. La barre clignote sur mon écran. Une, deux, trois fois, ça tourne au noir…je me recentre. Je tends une main tremblante vers ma canette de RedBull. L’odeur du liquide trop sucré m’écœure mais je n’ai plus le choix; le travail m’appelle. Le visage encore tordu de mon haut-le-cœur, j’essaie de revenir à la tâche. L’écran de mon ordinateur me brûle la rétine, malgré la luminosité réglée au minimum. Je frotte

Par Augustin Lévesque-Mongrain Ma tête tourne, je ne discerne plus que le blanc éclatant des sarraus, puis tout vire au noir. Avec un léger sursaut, je me réveille, la tête pleine d’angoisse. Mon premier réflexe est de regarder à côté de mon lit. Heureusement, je n’y vois personne. Pas l’ombre d’un être vivant dans les parages. Je décide de me lever d’un trait afin d’aller voir à la porte si quelqu’un rôde près de ma

Par Thomas Lefebvre Que mes yeux soient ouverts, fermés ou masqués, je pense à la finalité d’un souhait, qui pourrait bien dans le meilleur des mondes être perceptible par ce qui me reste d’humanité. Quand le roi ordonnera aux canons de cracher le feu, je serai le premier en ligne pour, de toute ma passion, recevoir de plein fouet, et attraper de la main droite la supernova, étoile flamboyante unique en toi ; J’invite, lorsque

Par Augustin Lévesque-Mongrain Depuis hier, quelque chose de bizarre se passe, je peux penser. Cette capacité, pourtant donnée à tout le monde m’a été si soudainement enlevée. Je ne sais pas qui je suis, ni même où je suis. Entre ces quatre murs beiges, il y a des personnes qui viennent me voir pour me parler comme si j’étais un enfant. Pourtant, ma peau est ridée et mon insignifiante vie tire à sa fin. Je

Par Thomas Lefebvre Dame d’Émeraude, pour Anabelle. Miroir miroir, que vois-je dans tes reflets, si ce n’est que le mirage de toi, dont le silence me dirige, pas à pas…vers la potence; Ses mots oubliés ne cessent de se fracasser sur le roc éternel dont j’ai cru être. La passion ébranle les colonnes du palais de ma conscience, mais qu’importe! Les dires de Noé, je les feints! Nul déluge ne peut éteindre le torrent ardent

Par Simon Tanguay Un bruit sourd m’as tiré du lit ce matin. Était-ce le chat qui avait renversé une assiette sale de la veille? Ou une de ces hallucinations d’un cerveau encore à moitié éveillé? Peu importe, j’étais réveillée, tant qu’à bousculer la routine, autant m’activer. À peine assise dans mon lit, la migraine me pris de plein front. Bien sûr. Difficile d’oublier les vieilles habitudes, et pourtant, encore ce matin je suis tombée dans

Par Félix Cléroux « Et c’est parti. Mettez un sourire sur ce visage. Pourquoi si sérieux? N’avez-vous jamais entendu parler du pouvoir du rire? Mettez un sourire sur ce visage! La seule façon de vivre avec sensibilité est sans règles. Nous cherchons tous un sens dans ce monde qui n’a aucun sens. Vivez… vraiment! METTEZ UN SOURIRE SUR CE VISAGE! POURQUOI NE RIEZ VOUS PAS? HA! HA! HA! HA! HA! »

Par Félix-Antoine Bergeron La lobotomie a été popularisée surtout après la Grande Guerre, vers 1920 et après. Elle avait pour but de « guérir » la démence, mais mettait les gens dans un état comateux lorsque qu’elle était pratiquée après un choc post-traumatique comme chez les vétérans de la guerre. Le texte trace un pont entre le gaz (jaune) utilisé par les Allemands, à base de soufre, contre les Américains et les traitements des anciens combattants après