Par Augustin Lévesque-Mongrain
Cette pluie de chaleur s’abattait sur nous
Tout n’était que cendres putréfiées
Au sol, jonchait le cadavre des fous
Cette averse de cendres m’a tout enlevé
La Terre pleure de douleur
Personne ne partage sa colère
Tous sont concentrés sur leurs galères
Tranquillement, j’oublie ce qu’est le bonheur
Ce sont les aveux de l’enfer
Le retour du diable sur Terre
L’échec de notre supériorité
Sera un jour comprise par les miraculés
Tandis que le plancher fond sous moi
Que la chaleur carbonise ma chair
Je lance ces mots au gré du vent
Pour qu’un jour, se souvienne le temps
Puis, épris d’une vive douleur,
Le magma m’emporte vers la terreur