C’est la fin d’une ère… mais le début d’une autre!

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Par Marianne Perreault
Tout a commencé en hiver 2017, alors que j’avais aperçu une affiche demandant avec enthousiasme des rédacteurs pour un journal étudiant nommé La Gifle. J’ai nerveusement donné mon nom à l’adresse mail fournie pour en faire partie, tout excitée à l’idée de peut-être pouvoir enfin écrire dans un journal étudiant après tant d’années. C’est ainsi qu’a commencé une agréable aventure, rencontrant tout plein de gens, ayant du plaisir et m’améliorant dans un domaine qui me passionne : l’écriture!
Deux ans de cégep, ça passe diablement vite et, quand on finit par s’habituer au beat à la fois libérateur et rapide de ce passage intermédiaire, alors c’est déjà terminé. Me voilà rendue à la croisée des chemins. C’est à mon tour de vous montrer le dernier texte que j’aurai eu le privilège de vous écrire, chers lecteurs et lectrices. C’est un texte plein d’émotions et de souvenirs.
Commençons par la base. La Gifle, qu’est-ce que c’est, en fait? Selon moi, c’est une grande œuvre étudiante, collective, ouverte et gratuite. N’importe qui peut passer près d’un présentoir et prendre une des nombreuses copies offertes, feuillet parfois remis tel quel sur la pile, parfois gardé précieusement dans une étagère chez soi. Peu importe de quelle façon il est lu, il convient à tout lecteur ou lectrice, autant l’amatrice de politique que l’amoureux de nouvelles et de poèmes. Après tout, c’est une œuvre par et pour les étudiants, non?
C’est ce caractère caméléon et transparent qui m’a toujours charmée et qui me charme toujours malgré le temps qui passe. Toutefois, malgré cette particularité constante et résistante aux plus puissantes tempêtes, La Gifle ne cesse d’évoluer; en fait, elle représente la population étudiante, prenant en compte ses goûts et ses priorités. Ainsi, c’est depuis l’année 2018 qu’un site web archivant tous les articles publiés par le journal existe, le rendant accessible pour tous du bout du pouce, cela étant le reflet de notre monde de plus en plus influencé par la technologie. C’est le chemin du futur, comme beaucoup diraient.
Cependant, avant de discuter de l’avenir de La Gifle, je souhaiterais parler de l’impact que la participation active à ce projet a eu sur moi. Je devrais dire que, ces deux dernières années, les numéros dans lesquels je n’ai pas publié de texte se comptent sur les doigts d’une main ; j’ai toujours souhaité être assidue, prenant fortement cela à cœur. Toutefois, je considère mes efforts moindres si je les compare à ceux dont ont fait preuve, par exemple, les rédacteurs et rédactrices en chef que j’ai eu la chance de côtoyer. Je remercie fortement Antoine Poulin, Gabriella Desbiens-Richard ainsi que Simon Tanguay pour leurs efforts acharnés dans le but de constamment améliorer La Gifle et assurer son succès!
Grâce à vous, et à tous et à toutes les correcteurs, correctrices, rédacteurs et rédactrices, j’ai pu vivre une expérience hors du commun, autant sur les plans social que littéraire. Merci à vous de m’avoir acceptée parmi vous, je vous en serai éternellement reconnaissante. J’ai pu écrire de nombreux textes soit journalistiques, soit littéraires, me permettant d’expérimenter tout plein de genres et de styles, tout en consolidant ma passion et me faisant me sentir mieux quant à ma plume. Enfin, grâce à cette vivante initiative, j’ai pu assouvir mon besoin d’aider les gens en, par exemple, corrigeant des textes et en aidant à la distribution des feuillets. J’affirme que c’est grâce à des gens comme vous, rédacteurs, rédactrices, lecteurs et lectrices, que le journal étudiant existe encore, et j’ai fortement confiance en les cohortes suivantes pour prendre soin de ce bel héritage.
En effet, même si mon départ ainsi que celui de plusieurs autres, comme Simon, Marc et Gabrielle, pourrait marquer la fin d’une « ère » de La Gifle, le prochain comité, je pense, saura poursuivre notre projet, d’autant plus qu’un nombre contributeurs et contributrices vont être encore là!
Si toi, oui toi, lecteur ou lectrice, lis ces lignes et te demandes s’il est possible d’aider, de faire partie de la vague, je t’assure que oui, tu le peux! Si tu aimes écrire, corriger, dessiner ou faire du journalisme, je te conseille de passer, l’an prochain, par le local de La Gifle, qui ne se trouve pas très loin de la Coopsco. Le journal a besoin de gens comme toi pour faire rêver et réfléchir les étudiants de 2019, de 2020, et des nombreuses années qui l’attendent encore.
Je remercie encore tous ceux qui m’ont permis de vivre cette expérience unique, mais vraiment trop courte, et aussi tous les lecteurs assidus qui, sans le savoir, sont l’essence de ce projet.
À la prochaine peut-être,
Marianne Perreault.

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