Par Samuel Sirois
Quand on songe à Batman, les plus jeunes pensent au fameux duo composé de Christian Bale et de Heath Ledger. Les plus vieux, quant à eux, pensent généralement à Michael Keaton et à Jack Nicholson. Pour ma part, ce sont bizarrement George Clooney et Arnold Schwarzenegger qui me viennent en tête les premiers. Les connaisseurs de la cinématographie l’auront compris, cette chronique est au sujet du long métrage intitulé « Batman et Robin ».
Sortie en 1997, la réalisation de Joel Schumacher met notamment en vedette George Clooney qui incarne Batman ainsi qu’Arnold Schwarzenegger qui se prête au rôle de Mr. Freeze. Ce film est reconnu pour ses multiples failles. Parmi celles-ci, on compte spécialement le faible rendement du film. Celui-ci a récolté une somme d’environ 238 000 dollars américains au box-office, ce qui est très peu. De plus, il a reçu le Razzie du pire scénario aux Razzies Awards en 1998, sans oublier le prix lui étant décerné pour le pire second rôle féminin d’Alicia Silverstone (Batgirl). Il a également été sélectionné neuf autres fois à la même cérémonie. Rappelons que les Razzies Awards récompensent les pires films et les mauvaises performances des acteurs.
Pour plusieurs, ce long métrage est la pire version de « Batman ». Cependant, à mes yeux, il un charme bien à lui. Il évoque la période des années soixante avec ses gadgets et on y remarque un côté très kitsch avec ses décors un peu négligés. Malgré son petit charme que je qualifierais de niais, j’en conviens que c’est effectivement un mauvais film. Il faut toutefois que je salue les jeux de mots un peu merdiques dispersés dans le film tels que : « t’es givré Freeze ! »
Je vais à l’encontre de l’opinion populaire en disant que j’aime ce film, mais à mes yeux, il faut seulement être capable d’accepter que ce soit mauvais pour en apprécier le contenu. À vrai dire, tout n’y est pas mauvais. Même si Clooney et Schwarzenegger ont déjà fait beaucoup mieux, le jeu de Michael Gough (Alfred) sort du lot. La performance de Chris O’donnell (Robin) mérite aussi d’être saluée et admirée.
Pour conclure, la réalisation de Joel Schumacher est à écouter si vous aimez rire un bon coup devant un nanar. N’oubliez pas, ne quittez jamais sans la bat-carte.