Le vent nocturne de la plage se forcit,
Me laissant transi par la gêne et le froid.
C’est alors que tu me ramènes près de toi,
M’éloignant de l’air glacial et de mes soucis.
À tes côtés, Jack Frost cesse de m’enlacer,
Ce qui me permet ainsi de mieux m’élancer
Dans la délectation de ta douce chaleur,
Pendant que l’autre rive flamboie de sa splendeur.
Jetant un coup d’œil vers le miroir de ton âme,
Je me suis perdue dans son reflet, gente dame,
Je me retrouve dans ton ailleurs permanent.
Soudain, je ne peux le supporter plus longtemps.
Cette dimension éternelle me donne l’air hagard,
Je me dois me détourner de ton doux regard.
Rebeca Breault