Texte par Léonie Lussier, Histoire et Civilisation
La bataille de Yorktown
Dans le camp de Washington, la tension est à son comble à l’automne 1781, alors que le coup décisif pourrait être porté aux Anglais et enfin donner la liberté aux Américains qui se battent depuis 6 ans pour celle-ci. L’erreur du général Cornwallis de se réfugier à Yorktown, une ville fondée sur la baie de Chesapeake, va lui faire perdre la guerre. La poudre à canon commence à se faire rare pour l’armée britannique. De plus, il ne pourrait pas survivre à un siège et la Royal Navy est à découvert dans la baie, ce qui facilite un blocus contre les Britanniques. Ayant ces informations en mains, Washington avec l’aide de Rochambeau établit un plan pour mettre fin à la guerre. L’attaque est divisée sur trois fronts, l’un dirigé par le marquis de Lafayette et le deuxième par l’aide de camp de Washington; Alexander Hamilton. La troisième est une attaque maritime de la flotte du comte de Grâce contre les forces navales de Cornwallis.
Le 28 septembre 1781, l’attaque est lancée. Le siège de la bataille de Yorktown dure jusqu’au 19 octobre de la même année. Elle se finit avec la signature de la reddition de Charles Cornwallis ce qui donne la victoire aux Américains. Lors de la cérémonie de reddition, le perdant doit offrir son arme. Cornwallis ne s’y présente pas et il envoie son subordonné; Charles O’Hara.
Après la bataille de Yorktown, les actes violents arrêtent, mais l’indépendance n’est toujours pas accordée. Il faut attendre le 3 septembre 1783 pour que le traité de Paris soit signé par Benjamin Franklin, représentant des 13 colonies en France, John Jay, un des trois auteurs des Federalist papés et John Adams, futur président américain. C’est alors que Les États-Unis d’Amérique sont maintenant un pays libre.
«La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu’elle a pris racine.»
-George Washington